Un film d’Elia Suleiman, Palestinien qui s’est constitué une sorte de personnage à la Buster Keaton, genre clown triste. Un film en partie autobiographique qui raconte de façon poétique et métaphorique la tragédie de la la Palestine et des Palestiniens. Un film sur le temps et sur l’immobilité du temps qui, pourtant, passe. Une très belle leçon de cinéma. Comment parler de façon intelligente, drôle, émouvante, de cette situation douloureuse ? Elias Suleiman y arrive, comme Jorge Semprun dans “L’écriture ou la vie”.

“L’écriture ou la vie” est un de mes livres préférés et je le relis de temps en temps: j’espère rattraper le film d’Elia Suleiman” pour enrichir ma prochaine relecture de ce texte de Jorge Semprun.