Le dernier film de Roman Polanski est un remarquable thriller très “hitchcockien”. Un écrivain doit remplacer le “nègre” d’un homme politique anglais (on pense irrésistiblement à Tony Blair) mort dans des conditions apparemment normales. Il va peu à peu découvrir la face cachée des choses, dans une île sombre, à l’eau menaçante (on sait que pour Polanski, l’eau représente le mal, la mort. Son premier court, Le couteau dans l’eau, se termine par une noyade).
Les personnages sont enfermés dans une maison-prison, une maison ghetto. On pense à l’enfance du cinéaste et aussi à son actualité… La présence des médias, harcelante, lourde, nous renvoie aussi à son présent, bien que le film ait été tourné avant son assignation à résidence en Suisse.
La référence à Hitchcock est permanente, on pense à Gary Grant dans “La mort aux trousses”, on retrouve la blonde froide et mystérieuse, la figure maléfique de la femme, classique du film noir.
Le film dure plus de deux heures mais on ne voit pas le temps passer… Un excellent film “à ne pas rater”…

Un écrivain accepta terminer les mémories du ancien premier ministre britannique, après dont que la personne
ce qui est fait, qu´il porte beacoup annes comme assistant, il va mourir en un accident.