VOYAGE A MES RACINES
Pendant mon existence, J’ai voyagé très loin, visité des lieux magnifiques, mais pendant cinquante années j’ai attendu avec patience de revenir dans ma ville natale. De ma jeunesse c’était une ville splendide, actuellement elle est en décadence, et ce depuis bien des années, mais pour moi elle restera la plus charmante. J’avais laissé derrière moi ma première école, mon lyçée, les ruelles étroites où j’ai couru, et, mon premier vrai amour.
Je suis arrivée tard dans l’après midi, mais tout de suite nous sommes allés diner tout près de mon lyçée. À peine arrivée en haut de la rue qui surplombe l’établissement mon cœur voulait sortir de sa cage. Les rues me semblaient plus étroites, il était plus dangereux de marcher sur les trottoirs détériorés, avec des crevasses, que de traverser la chaussée où les voitures pullulaient.
Le lendemain nous avons été à la redécouverte de nos lieux « sacrés «
Le boulevard de nos promenades des dimanches soir en nous tenant par la main un peu timidement, reste identique, les natifs ont suivi nos habitudes et continuent à ce promener le soir.
La place de France, centre ville, avec les beaux jardins du Consulat de France n’a pas changé.
Nous avons continué notre périple pour arriver à une grande place, qui a été améliorée, derrière laquelle se trouve l’endroit le plus magique que je connaisse. Le grand Soco ou grand marché, où les odeurs de toutes les épices du monde se mèlent et se font remarquer à peine avoir franchi la porte principale, ces étalages multicolores de fruits et légumes dont j’ai parcouru tellement de fois quand ma mère m’envoyait faire les courses.
Plus bas ma première maison dans une petite ruelle, sale et mal entretenue actuellement, mais qui reste pour moi la plus belle avenue du monde, où de toute petite je jouais avec mes voisines, et plus âgée je me cachais avec mon amoureux ,
Que de changements dans ma ville, les jardins ont été modifiés, les grands terrains vagues qui l’entouraient sont devenus des grandes avenues longées d’imposants immeubles modernes,
Mon lycée dont les années ne semblent pas avoir écoulé, m’a fait revivre bien de bons moments de ma jeunesse.
J’ai découvert une avenue très longue et immense bordée de grands immeubles modernes, qui longe notre belle et énorme plage de sable blanc et fin. Cette promenade a été construite après mon départ. La vue de cette plage me donna envie de construire des châteaux de sable comme je faisais de toute petite, et de me promener les pieds dans l’eau.
Lors de notre départ du port, je me suis installée à la poupe du bâteau pour contempler s´éloigner ma ville, cette ville magnifique qui avec tous ces défauts reste, pour moi, la plus attachante.
Cette visite tant attendue m’a comblé de bonheur
T A N G E R 2011
Bonjour Papillon,
Tu es Tangéroise pas vrai?
Comme moi. Notre ville est la plus charmente du monde.
Des photos auraient complété ton article.
Renseigne toi si tu peux les ajouter maintenant, je pense que tu dois en avoir, si non fais le moi savoir et je faciliterai quelques unes.
De toute façon tu as très bien décrit ta